Il a modifié ses déclarations alors les preuves l’accablent et qu’il avait quasiment avoué les faits lors de la phase d’enquête et devant le juge d’instruction.
15 ans de prison. C’est ce que risque le bourreau de petite EM qui a abusé de la jeune fille en introduisant ses doigts dans le vagin de la fillette. A l’audience du 23 janvier 2024, l’accusé (IG) a modifié ses déclarations en affirmant qu’il s’agissait d’une autre jeune fille alors qu’il avait avoué les faits en indiquant cependant que ceux-ci ne s’étaient exactement déroulé comme l’a toujours soutenus la témoin. Ce qui a courroucé le procureur qui avait le dossier de procédure devant lui.

Il est à noter que l’article 346 Code pénal relatif à l’outrage à la pudeur d’une personne mineure de seize ans est plus répressif en ceci qu’« Est puni d’un emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de 20.000 à 200.000 francs celui qui commet un outrage à la pudeur en la présence d’une personne mineure de seize ans (al. 1)» et qu’« En cas de viol, l’emprisonnement est de quinze à vingt-cinq ans. (…) (Al. 4)».
Au cours justement de cette audience tenue au Tribunal de Grande instance de Bertoua, la témoin (ER) a repris ses propos tels qu’ils avaient énoncés devant les officiers de gendarmerie de la ville et devant le juge d’instruction. La fillette a également été entendue. Elle redit ce qui s’est passé.
La famille de IG a essayé bruyamment d’intervenir. Le président du Tribunal était contraint de vider la salle.
La verdict dans cette affaire est attendu le 27 février prochain.
Pour la famille de EM, c’est la justice qui sera dite dans cette affaire dans un contexte où la Constitution prévoit dans son préambule que « La loi assure à tous les hommes le droit de se faire rendre justice » et que «Toute personne a droit à la vie et à l’intégrité physique et morale ».
Pour rappel, c’est au mois d’Août 2023 que le nommé IG a été dénoncé par la témoin ER. Le carnet médical parle de «perforation hymènèrale». L’affaire a ensuite été portée à la connaissance de la gendarmerie puis de la justice.
Hervé Ndombong

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