Ils ont pris part aux épreuves écrites lancées officiellement le 21 février 2024 à l’Institut de formation et de récherche démographique (IFORD), au sein des campus des pays membres. Au Cameroun, le campus de Ngoa EKele à Yaoundé a abrité le concours.
«Seul les meilleurs auront la chance d’intégrer cette école prestigieuse», dixit le Dr. Steve Bertrand MBOKO IBARA, l’Administrateur au Cameroun de l’IFORD. Cette déclaration a été est faite au cours du lancement officiel des épreuves sanctionnant l’entrée à L’IFORD pour le compte de la 34ème promotion.
Pour cette année, le concours se déroule simultanément dans 19 États sur les 22 pays membres que compte l’IFORD.« Pour cette nouvelle vague de recrutement au concours, nous avons un grand effectif. C’est peut-être une des rares fois lorsque nous organisons des concours. Parce que c’est un concours interétatique et beaucoup de gouvernements sont impliqués», explique l’administrateur. Le Cameroun seul enregistre 230 candidats sur les 1500 postulants. La sélection finale dépend des besoins du pays, apprend-on. 20 candidats seront retenus. L’objectif est, selon les responsables de l’institution, de montrer combien est difficile la sélection des candidats.
Concours
Ce lancement était également l’occasion de découvrir la véritable implication des pouvoirs publics camerounais qui, d’après l’administrateur de cette institution, n’a ménagé aucun effort pour la bonne tenue des épreuves. A ce propos, le Ministre de la Fonction Publique, Joseph LE, a commis son sous directeur des concours au Minfopra, Berthe Atangana, pour le représenter. « Je voudrais profiter pour remercier le gouvernement du Cameroun qui met tout en œuvre pour que les conditions dans lesquelles le concours s’organise et cela grâce à l’implication du MINFOPRA. Je voudrais de ce fait remercier le ministre Joseph LE qui a envoyé son personnel pour s’assurer de la bonne organisation du concours. De plus, pour le cas du Cameroun, il y a le ministère en charge de la planification qui prendra le relais pour assurer essentiellement le financement de la formation pour les 20 étudiants qui seront retenus. » confie le patron de L’IFORD. Aussi invite-t-il les autres pays à suivre cet exemple.
L’Iford
En rappel, pour être candidat à l’IFORD, il faut remplir être d’une des nationalités des 22 pays membres de l’IFORD, avoir une licence en fonction du type de concours. Il existe deux types de concours : un de type A essentiellement dédié aux étudiants détenteurs d’une licence en sociologie, en géographie et d’autres disciplines équivalentes ; et un second de type B. Sont considérés dans cette catégorie les étudiants titulaires d’une licence en sciences économiques, en mathématiques, en statistiques et dans d’autres disciplines jugées équivalentes. « L’âge est également un autre critère qui est, cette fois, laissé à la discrétion des pays qui les utiliseront plus tard. Cependant, le mérite est le top des critères », explique l’Administrateur.
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