Dans l’optique de raviver la solidarité de la jeunesse à la Politique nationale, S.E.M Paul BIYA, Président de la République du Cameroun, Chef de l’Etat, s’est encore adressé à eux ce 10 février 2024 en prélude à la 58e édition de leur fête, placée sous le thème « Jeunesse, import-substitution et patriotisme économique pour le progrès du Cameroun ».
Tout comme le laboureur s’entretint avec ses enfants, ce Patriarche a rappelé les raisons qui ont conduit au bilan négatif des lions indomptables à la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, Côte d’Ivoire 2023. Il a précisé que, les valeurs culturelles des camerounais que sont « le courage, la discipline, l’organisation et le travail acharné », sont le ventre mou de cette équipe. Pour certains, le football reste un instrument de distraction qu’il faudrait peut-être s’en écarter pour construire la Nation et lutter contre la faim.
En effet, le Cameroun traverse une situation très délicate marquée par l’augmentation des prix du pétrole à la pompe qui va vraisemblablement entrainer une hausse du coût du panier de la ménagère. Malgré les mesures envisagées par le Gouvernement, des investissements doivent être orientés vers les activités de production et le fer de lance doit en être le principal artisan. Dans la présentation du bilan d’implication des jeunes à la gestion de la République, il ressort des points positifs sur l’amélioration de leurs aptitudes techniques et leur insertion dans le monde professionnel avec des appuis multiformes qui leur sont apportés. A date l’impact de ces initiatives reste mitigé puisqu’il n’y a pas assez de modèle jeune sur lequel s’appuyer pour faire la promotion de l’auto-emploi des jeunes. En observant le comportement de certains bénéficiaires sur le terrain, il est évident que la mitigation des efforts prend naissance du détournement de certains jeunes des valeurs culturelles.
En vérité, les camerounais dans toute leur ascension au bien-être social, militent depuis des décennies pour l’intérêt communautaire qui se fonde sur « le goût de l’effort, l’intégrité, le patriotisme, la tolérance, le civisme, le respect des lois et du bien public ». Mais, depuis l’avènement des réseaux sociaux qui ont trouvé une terre fertile, il est enregistré une avancée à la vitesse de l’éclair des comportements prohibés comme le manque de respect des ainés, le dénigrement de la patrie etc. Aussi, ces plateformes qui sont devenus leur passetemps favori, font parties des principales entraves à l’amélioration de la situation économique du pays et au ralentissement de la politique d’émergence 2035. De même, depuis qu’ils ont effectués l’exode rural, ils ne comptent plus retourner dans leur village au motif qu’il y a de la sorcellerie, craignant de se faire tuer ou de porter une pseudo-malédiction. Cette considération vient de leurs parents qui ont instauré une psychose dans leur subconscient et ont provoqué une phobie du village.
Avec le vaste chantier dans lequel est engagé le pays, il a interpellé la responsabilité des parents et les a engagés à renforcer l’éducation dans les foyers. De nos jours, pour le déplorer les parents concentrent leur temps à la recherche du bien être social, passant à côté de l’essentiel, qui est de doter la nation d’une progéniture de qualité pouvant garantir sa prospérité. En plus, il est remarqué un individualisme dans l’éducation où les parents demandent aux enfants de ne pas considérer les apprentissages des autres ainés. Avec tous ces constats, il est clair que le chantier est énorme pour ramener la jeunesse aux valeurs des grands-parents et les permettre de s’épanouir tout en construisant la nation.
NDJU’U MFULA Bienvenu Maxwell
Classique de l'info 
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